1 Samuel 1 :2-15 :  « Il avait deux femmes, dont l’une s’appelait Anne, et l’autre Peninna; Peninna avait des enfants, mais Anne n’en avait point.3 Chaque année, cet homme montait de sa ville à Silo, pour se prosterner devant l’Éternel des armées et pour lui offrir des sacrifices. Là se trouvaient les deux fils d’Éli, Hophni et Phinées, sacrificateurs de l’Éternel.4 Le jour où Elkana offrait son sacrifice, il donnait des portions à Peninna, sa femme, et à tous les fils et à toutes les filles qu’il avait d’elle.5 Mais il donnait à Anne une portion double ; car il aimait Anne, que l’Éternel avait rendue stérile.6 Sa rivale lui prodiguait les mortifications, pour la porter à s’irriter de ce que l’Éternel l’avait rendue stérile.7 Et toutes les années il en était ainsi. Chaque fois qu’Anne montait à la maison de l’Éternel, Peninna la mortifiait de la même manière. Alors elle pleurait et ne mangeait point.8 Elkana, son mari, lui disait : Anne, pourquoi pleures-tu, et ne manges-tu pas ? pourquoi ton cœur est-il attristé ? Est-ce que je ne vaux pas pour toi mieux que dix fils ?9 Anne se leva, après que l’on eut mangé et bu à Silo. Le sacrificateur Éli était assis sur un siège, près de l’un des poteaux du temple de l’Éternel.10 Et, l’amertume dans l’âme, elle pria l’Éternel et versa des pleurs.11 Elle fit un vœu, en disant : Éternel des armées! si tu daignes regarder l’affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n’oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l’Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête.12 Comme elle restait longtemps en prière devant l’Éternel, Éli observa sa bouche.13 Anne parlait dans son cœur, et ne faisait que remuer les lèvres, mais on n’entendait point sa voix. Éli pensa qu’elle était ivre,14 et il lui dit : Jusques à quand seras-tu dans l’ivresse ? Fais passer ton vin.15 Anne répondit : Non, mon seigneur, je suis une femme qui souffre en son cœur, et je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante ; mais je répandais mon âme devant l’Éternel. »

Anne était une femme stérile, une femme qui souffrait terriblement en son cœur. Au point où Anne ne mangeait point, mais ne cessait de pleurer. Les larmes étaient devenues sa nourriture. Sa rivale, Penina lui prodiguait des mortifications, c’est-à-dire que Penina l’humiliait, car elle avait eu la grâce d’avoir des enfants. Anne avait un désir ardent d’être maman. Personne sur Terre ne comprenait sa souffrance, pas même la personne la plus proche d’elle à savoir son époux Elkana. 1 Samuel 1 :8 : « Elkana, son mari, lui disait : Anne, pourquoi pleures-tu, et ne manges-tu pas ? pourquoi ton coeur est-il attristé ? Est-ce que je ne vaux pas pour toi mieux que dix fils ? » . Son époux ne comprenait pas la détresse d’Anne, son épouse qu’il aimait tant. Elkana aimait Anne plus que Peninna, malgré que Peninna lui avait donné la grâce de devenir papa pour la première fois, Elkana donnait une double portion à Anne, car Anne avait la grâce de Dieu sur sa vie qui l’a distinguait aux yeux de son époux. Son époux l’aimait telle qu’elle est. Sache que l’homme que Dieu placera sur ton chemin, l’homme choisi par Dieu saura t’aimera telle que tu es, avec des défauts, complexes, avec ta taille, ta morphologie, parce que c’est DIVIN. Anne était la volonté parfaite de Dieu pour Elkana. C’est pourquoi je prie que la volonté parfaite s’accomplisse dans ta vie.

Personne ne comprenait la profondeur de la souffrance d’Anne, même Elie dans le temple, l’a prise pour une femme ivre. Éli pensa qu’elle était ivre,

1 Samuel 1 :14 et il lui dit : Jusques à quand seras-tu dans l’ivresse ? Fais passer ton vin. 1 Samuel 1 :15 Anne répondit : Non, mon seigneur, je suis une femme qui souffre en son cœur, et je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante ; mais je répandais mon âme devant l’Éternel. » Les Hommes ne comprenait pas sa souffrance et peut-être que les personnes autour de toi ne comprennent pas ta souffrance, ta détresse, mais je connais une personne qui partage ta souffrance son nom est : JÉSUS-CHRIST…

Jésus-Christ est celui qui pleure avec nous, il compatit à nos faiblesses.

Hébreux 4 :15 : « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. »  Le Seigneur a vu les larmes d’Anne, le Seigneur a vu sa détresse qui perdurait dans le temps, le Seigneur qui recueille nos larmes dans son outre, s’est souvenu de sa fille bien-aimée Anne. Et Jésus-Christ l’a exaucé après qu’Anne ait fait de LUI sa priorité, en consacrant le seul fils que Jésus-Christ lui donnerait totalement. Consacrer son fils, impliquait de renoncer à ce fils, en le livrant entre les mains de DIEU.

Anne était triste au point où les Hommes l’a voyaient comme une femme en état d’ivresse. Bien-aimés, la tristesse est une porte spirituelle qui donne accès à Satan, car le Seigneur nous demande d’être en joie, que notre joie soit parfaite. La tristesse de nos cœurs nous donne d’être en désaccord avec le ciel. Anne avait UN EXCÈS DE CHAGRIN, et nous savons que L’EXCÈS est opposé à l’équilibre. Sachez une chose c’est que dans notre marche en Christ, nous devons demander à DIEU, le caractère de Christ. Nous devons demander au Seigneur de déposer en nous le fruit de l’Esprit selon Galates 5 :22 : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ;  ». Le Seigneur veut nous apprendre à TEMPÉRER nos émotions, nos sentiments, la maîtrise de soi. Nous ne devons en rien nous laisser submerger par nos émotions, nous laisser conduire par notre chair, car marcher par la chair s’oppose à la marche par l’Esprit. Le Seigneur Jésus-Christ désire que nous marchions par l’Esprit, que l’Esprit Saint domine nos émotions, nos sentiments dans chaque situation, dans chaque circonstance, même lorsque Satan veut nous pousser à bout au quotidien.

L’excès de chagrin d’Anne l’a dominait. Sa situation l’a dominait, et son désir de devenir maman était devenue une idole sur la table de son cœur. Or que Dieu veut un cœur consacré à l’Eternel. Le Seigneur nous appelle à LA SOBRIETE. Sobriété signifie être sobre, être calme, être concentré en esprit. Être modéré, sans passion, dépourvu de luxe, simple.

1 Pierre 4 :7 : « La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière. »  La sobriété implique le fait que nous soyons focalisés sur les choses d’en haut, concentre sur Jésus-Christ et son royaume selon qu’il est dit dans Matthieu 6 :33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »  Anne était plus focalisée sur les choses vaines, les choses passagères, les choses terrestres or que le Seigneur Jésus-Christ désire que notre préoccupation soit les choses d’en haut, la préoccupation des âmes qui s’en vont en enfer, la préoccupation de son œuvre pour le salut du plus grand nombre.

Non, pas que Christ ne comprenait pas la souffrance d’Anne, mais le Seigneur ne veut pas que nous gaspillions nos larmes pour les choses vaines comme le fait de vouloir se marier, avoir des enfants, avoir un travail etc… Son désir est que nous soyons davantage sensibles aux âmes, à son œuvre, à Lui. Et dès lors qu’Anne a eu la révélation, et qu’elle a fait un vœu à l’Eternel, afin que ce fils que Dieu lui donnerait soit une source de bénédiction pour les nations, le Seigneur l’a exaucé. Il n’y a rien que Christ ne puisse te donner, mais Christ veut son intérêt dans tes bénédictions, il ne veut pas que ces bénédictions t’éloignent de sa présence, bien au contraire. Le Seigneur veut que tu fasses SA VOLONTÉ PARFAITE, marchant dans la sanctification, obéissant à sa Parole, en le servant selon ton appel, et c’est en cela qu’il te bénira en son temps et se souviendra de toi.

La sobriété en Christ implique la tempérance de nos émotions, de nos sentiments, la maîtrise de soi qui ne peut qu’être le fruit de l’œuvre du Saint Esprit en nous. Que le Seigneur bannisse de nos cœurs tout ce qui est EXCES. Excès de chagrin, excès de colère, excès de table, excès de dépenses, excès de paroles (paroles vaines). Le Seigneur n’est pas dans l’excès, dans l’extravagance. Le Seigneur Jésus-Christ nous appelle à être SOBRE. A contrario lorsque nous sommes en état d’ivresse, nous sommes dans un état d’exaltation, une excitation intellectuelle, de l’humeur, nous ne maîtrisons plus nos paroles, notre comportement. Le Seigneur t’appelle à être SOBRE en TOUTES CHOSES. Que l’Esprit Saint nous transforme, et nous donne de parvenir à la stature parfaite de Christ.